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ART : le cinéma guinéen perd de moins en moins ses valeurs.

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le cinéma guinéen perd de moins en moins ses valeurs d’antan. Avec l’avènement progressif du monde digital, le cinéma, autrefois populaire, attire de moins en moins de public de nos jours . Un phénomène qui ne reste pas sans conséquences sur l’avenir du monde cinématographique guinéen ainsi que celui des vendeurs de CD qui peinent à joindre les deux bouts. C’est un constat fait par notre rédaction, ce mardi 12 septembre 2023.

Le septième art ne fait plus objet de convoitise comme avant, mais certains nostalgiques gardent encore quelques souvenirs. C’est le cas par exemple de Fodé MANSARÉ « Dès 17 heures ou 18 heures, nous partions au cinéma. Il y avait beaucoup d’ambiance. On y tirait aussi des leçons, par exemple, comment se comporter en famille ou en société. », explique-t'il.

Notre interlocuteur parle des conséquences liées à la fragilité du cinéma; conséquences qui, pour lui, ne sont pas sans impacts négatifs dans le cadre de l’éducation de la génération actuelle « Vraiment on apprenait beaucoup. Malheureusement, aujourd’hui, nous avons assez de difficultés pour contrôler les enfants. A notre temps, il y avait des films, si tu n’as pas 20 à 21 ans, tu n'étais pas autorisé à les suivre.>>, a-t-il rappelé.

La jeunesse actuelle n’ayant pas connu cette époque pense qu’aller dans les salles de cinéma constitue un frein à la réalisation des projets.
« Aurait été moi, je ne serais pas parti dans les salles de cinéma pour regarder des films ou séries. Là où nous sommes comme ça, on ne peut pas faire ça. On a beaucoup de projets à réaliser. », a-t-il précisé.
A défaut de se rendre au cinéma, certaines familles se contentent d’acheter ou de louer des CD pour visionner des films à la maison; chose qui est devenue, à cette ère du numérique, démodée. Un hic pour plusieurs vendeurs de CD qui trouvent leur gagne-pain dans cette activité. Boubacar BARRY est l’un d’eux « Ce n’est pas la même chose. Actuellement, ce sont les câbles distributeurs qui nous empêchent. C’est ce qui est en train de tuer le cinéma. Avant on pouvait vendre 30 à 40 milles CD. A l’heure-là, même si tu graves 500 CD ça ne marche pas. Nous avons laissé cela. Maintenant nous vendons des accessoires de téléphone et autres. », nous a-t-il confié.

Le numérique aidant de nos jours, chacun, à travers son smartphone trouve aisément l’astuce de télécharger un film ou une série de son choix, moyennant quelques francs pour l'achat de la connexion internet.
Mamadou Dian Wahab pour infoactivity.com.


Publié le mer 13 Sep 2023

ART : le cinéma guinéen perd de moins en moins ses valeurs.
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le cinéma guinéen perd de moins en moins ses valeurs d’antan. Avec l’avènement progressif du monde digital, le cinéma, autrefois populaire, attire de moins en moins de public de nos jours . Un phénomène qui ne reste pas sans conséquences sur l’avenir du monde cinématographique guinéen ainsi que celui des vendeurs de CD qui peinent à joindre les deux bouts. C’est un constat fait par notre rédaction, ce mardi 12 septembre 2023.

Le septième art ne fait plus objet de convoitise comme avant, mais certains nostalgiques gardent encore quelques souvenirs. C’est le cas par exemple de Fodé MANSARÉ « Dès 17 heures ou 18 heures, nous partions au cinéma. Il y avait beaucoup d’ambiance. On y tirait aussi des leçons, par exemple, comment se comporter en famille ou en société. », explique-t'il.

Notre interlocuteur parle des conséquences liées à la fragilité du cinéma; conséquences qui, pour lui, ne sont pas sans impacts négatifs dans le cadre de l’éducation de la génération actuelle « Vraiment on apprenait beaucoup. Malheureusement, aujourd’hui, nous avons assez de difficultés pour contrôler les enfants. A notre temps, il y avait des films, si tu n’as pas 20 à 21 ans, tu n'étais pas autorisé à les suivre.>>, a-t-il rappelé.

La jeunesse actuelle n’ayant pas connu cette époque pense qu’aller dans les salles de cinéma constitue un frein à la réalisation des projets.
« Aurait été moi, je ne serais pas parti dans les salles de cinéma pour regarder des films ou séries. Là où nous sommes comme ça, on ne peut pas faire ça. On a beaucoup de projets à réaliser. », a-t-il précisé.
A défaut de se rendre au cinéma, certaines familles se contentent d’acheter ou de louer des CD pour visionner des films à la maison; chose qui est devenue, à cette ère du numérique, démodée. Un hic pour plusieurs vendeurs de CD qui trouvent leur gagne-pain dans cette activité. Boubacar BARRY est l’un d’eux « Ce n’est pas la même chose. Actuellement, ce sont les câbles distributeurs qui nous empêchent. C’est ce qui est en train de tuer le cinéma. Avant on pouvait vendre 30 à 40 milles CD. A l’heure-là, même si tu graves 500 CD ça ne marche pas. Nous avons laissé cela. Maintenant nous vendons des accessoires de téléphone et autres. », nous a-t-il confié.

Le numérique aidant de nos jours, chacun, à travers son smartphone trouve aisément l’astuce de télécharger un film ou une série de son choix, moyennant quelques francs pour l'achat de la connexion internet.
Mamadou Dian Wahab pour infoactivity.com.


Publié le mer 13 Sep 2023

L'auteur de la publication

Mamadou Dian Wahab



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