La vulnérabilité du continent africain face aux drogues suscite une grande préoccupation. Les nombreuses saisies de cocaïne et d’héroïne montrent que l’Afrique est de plus en plus privilégiée pour servir de zone de transit par les réseaux de trafiquants de drogues internationaux qui cherchent à accéder aux marchés occidentaux. Cette accessibilité est la principale cause de la consommation de la drogue dans le monde et particulièrement en Guinée. La consommation de la drogue est en hausse de façon générale dans le monde selon le rapport annuel 2020 de l’ONUDC. Ce qui s’explique par ces chiffres selon lesquels 4,8% des 15 à 64 ans en 2009 et 5,3% en 2018 et environ 1,9 % de la population adulte s’adonnent à la consommation non médicale des opioïdes (tramadaol) en Afrique de l’Ouest.
Ce phénomène touche les jeunes et les jeunes à risque de consommer ou ayant déjà consommé des drogues relèvent de l’association avec d’autres comportements antisociaux ou violents. Des études criminologiques ont confirmé à maintes reprises l’existence d’une corrélation entre les formes addictives d’usage de drogues et la criminalité.
Selon le commissaire de police de Guinée, malgré l’absence d’une étude générale sur la question, le SP/CNLS qualifie la hausse d’inquiétante, au regard des témoignages des chefs d’établissements. Selon les chefs d’établissements, les principales drogues rencontrées en milieu scolaire sont les suivantes : l’alcool (vody, faxe, château de France), le tabac (cigarettes, chicha), les solvants (dissolution, colle liquide), le cannabis, le tramadol, le crack/la cocaïne et l’héroïne.
Face à l’ampleur prise par la consommation de la drogue en milieu scolaire et les conséquences négatives engendrées sur l’épanouissement social, scolaire, sur la santé et la jeunesse, il paraît impérieux pour les parents d’élèves et le Gouvernement et les partenaires au développement de prendre le problème à bras le corps.
A travers ce projet de promotion de l’abandon de la drogue en milieu scolaire, l’ONG APPUI JEUNES POUR LE DÉVELOPPEMENT à organisé un cadre de concertation pluri acteurs sur l'addiction en milieu scolaire, qui a réuni les acteurs suivants: Les autorités éducatives, encadreurs
scolaires, parents d’élève, les OSC, les autorités sanitaires et la brigade antidrogue, afin de
promouvoir l’abandon de l’addition en milieuscolaire, mesurer l'ampleur, proposer les pistes de solutions pour limiter considérablement ce fléau.
Cette action s'inscrit dans le cadre des PERSONNES UTILISATRICES DE DROGUE EN AFRIQUE DE L'OUEST...
@ONG_AJED
Publié le sam 09 Avr 2022
La vulnérabilité du continent africain face aux drogues suscite une grande préoccupation. Les nombreuses saisies de cocaïne et d’héroïne montrent que l’Afrique est de plus en plus privilégiée pour servir de zone de transit par les réseaux de trafiquants de drogues internationaux qui cherchent à accéder aux marchés occidentaux. Cette accessibilité est la principale cause de la consommation de la drogue dans le monde et particulièrement en Guinée. La consommation de la drogue est en hausse de façon générale dans le monde selon le rapport annuel 2020 de l’ONUDC. Ce qui s’explique par ces chiffres selon lesquels 4,8% des 15 à 64 ans en 2009 et 5,3% en 2018 et environ 1,9 % de la population adulte s’adonnent à la consommation non médicale des opioïdes (tramadaol) en Afrique de l’Ouest.
Ce phénomène touche les jeunes et les jeunes à risque de consommer ou ayant déjà consommé des drogues relèvent de l’association avec d’autres comportements antisociaux ou violents. Des études criminologiques ont confirmé à maintes reprises l’existence d’une corrélation entre les formes addictives d’usage de drogues et la criminalité.
Selon le commissaire de police de Guinée, malgré l’absence d’une étude générale sur la question, le SP/CNLS qualifie la hausse d’inquiétante, au regard des témoignages des chefs d’établissements. Selon les chefs d’établissements, les principales drogues rencontrées en milieu scolaire sont les suivantes : l’alcool (vody, faxe, château de France), le tabac (cigarettes, chicha), les solvants (dissolution, colle liquide), le cannabis, le tramadol, le crack/la cocaïne et l’héroïne.
Face à l’ampleur prise par la consommation de la drogue en milieu scolaire et les conséquences négatives engendrées sur l’épanouissement social, scolaire, sur la santé et la jeunesse, il paraît impérieux pour les parents d’élèves et le Gouvernement et les partenaires au développement de prendre le problème à bras le corps.
A travers ce projet de promotion de l’abandon de la drogue en milieu scolaire, l’ONG APPUI JEUNES POUR LE DÉVELOPPEMENT à organisé un cadre de concertation pluri acteurs sur l'addiction en milieu scolaire, qui a réuni les acteurs suivants: Les autorités éducatives, encadreurs
scolaires, parents d’élève, les OSC, les autorités sanitaires et la brigade antidrogue, afin de
promouvoir l’abandon de l’addition en milieuscolaire, mesurer l'ampleur, proposer les pistes de solutions pour limiter considérablement ce fléau.
Cette action s'inscrit dans le cadre des PERSONNES UTILISATRICES DE DROGUE EN AFRIQUE DE L'OUEST...
@ONG_AJED
Publié le sam 09 Avr 2022